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PAYS DU GOLFE LES DESSOUS D’UNE CRISE MONDIALE

Pays du Golfe - Les dessous d'une crise mondiale

 

Depuis l’été 2017, les pays du Golfe sont confrontés à une crise sans précédent : en rompant du jour au lendemain leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir l’Iran et de financer les organisations terroristes, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont fait voler en éclat l’apparente unité au sein du Conseil de coopération du Golfe.
Cette crise, tout d’abord régionale, est rapidement devenue mondiale, car elle implique désormais de nombreux acteurs extérieurs et cristallise de multiples lignes de fractures annonciatrices d’une possible nouvelle guerre froide.
En interrogeant les origines profondes de la crise, ses enjeux pour les pays du Golfe dans un contexte de nécessaire reconversion économique, de guerre au Yémen et de rivalité croissante entre Arabie saoudite et Iran, cet ouvrage souligne l’importance fondamentale d’une stabilité de la zone, non seulement pour le Moyen-Orient, mais aussi pour l’Europe et tout l’Occident.

https://www.armand-colin.com/pays-du-golfe-les-dessous-dune-crise-mondiale-9782200623982

 

IL NOUS RESTE LES MOTS de Georges Salines et Azdyne Amimour

Propos recueillis par Sébastien Boussois

Il nous reste les mots

« Ce dialogue inattendu avec un homme musulman, tolérant, et pourtant père de djihadiste, représentait une extraordinaire opportunité de montrer qu’il nous était possible de parler. Si un tel échange avait lieu entre nous, alors nous pouvions abattre les murs de méfiance, d’incompréhension, et parfois de haine, qui divisent nos sociétés. » Georges Salines.

« Aujourd’hui, c’est avant tout une histoire de confiance et d’amitié qui nous unit. Nous avons appris à nous apprécier, pour comprendre, ensemble, et prévenir. Nous avons remonté le temps, tissé le fil de nos vies et de celles de nos enfants. Pour qu’une telle horreur ne se répète jamais plus. » Azdyne Amimour.
Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Elle avait vingt-huit ans.
De sa rencontre avec Azdyne Amimour, père de l’un des assaillants, a émergé un dialogue inédit. Georges Salines porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu’Azdyne Amimour cherche à comprendre comment son fils a pu commettre des actes qu’il condamne sans appel. Poussés par une curiosité mutuelle, tous deux se racontent et déroulent le récit de « leur » 13-Novembre.
Au fil de cette conversation, un profond respect est né entre ces deux pères que tout aurait pourtant dû opposer. Leur témoignage nourrit une réflexion apaisée sur la radicalisation, l’éducation et le deuil. Parce que s’il reste les mots, il reste aussi l’espoir.

https://www.lisez.com/livre-grand-format/il-nous-reste-les-mots/9782221243206

 

PAYS DU GOLFE: LES DESSOUS D’UNE CRISE MONDIALE

Pays du Golfe - Les dessous d'une crise mondiale

 

Depuis l’été 2017, les pays du Golfe sont confrontés à une crise sans précédent : en rompant du jour au lendemain leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir l’Iran et de financer les organisations terroristes, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont fait voler en éclat l’apparente unité au sein du Conseil de coopération du Golfe.
Cette crise, tout d’abord régionale, est rapidement devenue mondiale, car elle implique désormais de nombreux acteurs extérieurs et cristallise de multiples lignes de fractures annonciatrices d’une possible nouvelle guerre froide.
En interrogeant les origines profondes de la crise, ses enjeux pour les pays du Golfe dans un contexte de nécessaire reconversion économique, de guerre au Yémen et de rivalité croissante entre Arabie saoudite et Iran, cet ouvrage souligne l’importance fondamentale d’une stabilité de la zone, non seulement pour le Moyen-Orient, mais aussi pour l’Europe et tout l’Occident.

https://www.armand-colin.com/pays-du-golfe-les-dessous-dune-crise-mondiale-9782200623982

 

 

LETTRE POUR LES JEUNESSES ARABES A PARAITRE

LETTRE POUR LES JEUNESSES ARABES

 

CONCEVOIR UN AVENIR SOLIDAIRE

 

Paris, Bruxelles, Londres, Berlin, Stockholm, Nice, Barcelone, Manchester, Marseille, Trèbes… Le point commun de tous ces attentats, qui ont bouleversé le monde reste qu’ils ont tous été commis sur le sol européen par de jeunes Arabo-musulmans du pourtour méditerranéen, enfants d’immigrés maghrébins nés en Europe ou ressortissants d’Algérie, Maroc ou Tunisie.

Ce terrorisme d’une forme nouvelle résulte de l’enfermement de ses auteurs dans un triple échec face au coeur de la société de consommation occidentale: échec d’une identité arabe positive depuis des siècles, déceptions à l’égard des promesses républicaines d’égalité et enfin échec de la démocratisation des sociétés arabes depuis la fin des colonisations.

Seule la restauration d’une identité méditerranéenne pour tous, et de ses valeurs démocratiques, – liberté, solidarité et fraternité –, permettra de sortir de la spirale de la violence. Seule cette restauration faite de ses différences permettra de refonder une harmonie dans la région du nord et du sud de la Méditerranée.

Les deux auteurs esquissent un projet d’espérance pour des millions de jeunes du nord et du sud, à la culture et l’héritage communs.

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Azouz Begag a la double nationalité française et algérienne. Docteur en Économie, chargé de recherche au CNRS, il est également romancier et a été ministre de la Promotion de l’Égalité des chances de 2005 à 2007.

Docteur en Sciences politiques, chercheur Moyen-Orient relations euro-arabes/terrorisme et radicalisation.

Sébastien Boussois est enseignant en relations internationales et collaborateur scientifique du CECID (Université Libre de Bruxelles) et de l’OMAN (UQAM Montréal).

 

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Format 145X190

144 pages

10€

EAN 9782367601328

sortie nationale le 16 mai 2018

« Le naufrage de la Méditerranée »

LE NAUFRAGE DE LA MÉDITERRANÉE

 

Mer fermée mais mer d’ouverture, la Méditerranée se replie malheureusement jour après jour sur elle-même depuis des années pour devenir une frontière infranchissable entre ses rives nord et sud. Berceau de l’humanité, elle semble devenir aujourd’hui un cimetière marin mais également la nécropole des relations avec l’Europe.

 

Le contexte géopolitique fracassant dans lequel est plongée la Méditerranée depuis quatre ans renvoie dos à dos Union européenne et monde arabe sur la véritable dynamique de dialogue et de coopération à adopter pour pacifier et réhumaniser cet espace unique au monde. L’image du petit Aylan Kurdi, 3 ans, mort sur les côtes turques, a fait le tour du monde et est devenu le symbole de ces millions de réfugiés qui ont fui les guerres en Syrie en Irak, mais aussi de ces milliers de Subsahariens qui tentent chaque année l’Eldorado depuis le Maghreb vers Gibraltar ou Lampedusa. L’Europe a peur et se replie. Ce livre est le récit politique de ce naufrage des relations humaines.

 

Pourtant, il faut bien comprendre que ces vagues d’immigration, qui ont aussi fait et refait l’Europe plusieurs fois dans son histoire, ne sont que le début d’un long voyage pour des millions d’individus qui fuiront non seulement les guerres engendrées par l’homme, mais également, et surtout, les changements climatiques causés par l’homme. C’est alors que les êtres humains n’auront plus d’autre choix que de redevenir solidaires s’ils veulent survivre.

 

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Sébastien Boussois est docteur en Sciences politiques, ancien conseiller scientifique de l’Institut MEDEA (Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-arabe à Bruxelles), chercheur associé au Centre Jacques Berque (Rabat/ Maroc), au REPI (Recherche et Enseignement en Politique Internationale, Université Libre de Bruxelles), à l’UQAM (OMAN- Université de Montréal), enseignant en relations internationales, conférencier et consultant en stratégie politique et communication notamment sur le Moyen-Orient et questions euro-méditerranéennes.

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Format 145X190

216 pages

EAN 9782367601144

20€

sortie nationale le 18 janvier 2018

https://www.erickbonnier-editions.com/essais/le-naufrage-de-la-m%C3%A9diterran%C3%A9e/

 

 

LE NAUFRAGE DE LA MEDITERRANEE, réédition revue et actualisée 2018

Mer fermée mais mer d’ouverture, la Méditerranée se replie malheureusement jour après jour sur elle-même depuis des années pour devenir une frontière infranchissable entre ses rives nord et sud. Berceau de l’humanité, elle semble devenir aujourd’hui un cimetière marin mais également la nécropole des relations avec l’Europe.

 

Le contexte géopolitique fracassant dans lequel est plongée la Méditerranée depuis quatre ans renvoie dos à dos Union européenne et monde arabe sur la véritable dynamique de dialogue et de coopération à adopter pour pacifier et réhumaniser cet espace unique au monde. L’image du petit Aylan Kurdi, 3 ans, mort sur les côtes turques, a fait le tour du monde et est devenu le symbole de ces millions de réfugiés qui ont fui les guerres en Syrie en Irak, mais aussi de ces milliers de Subsahariens qui tentent chaque année l’Eldorado depuis le Maghreb vers Gibraltar ou Lampedusa. L’Europe a peur et se replie. Ce livre est le récit politique de ce naufrage des relations humaines.

 

Pourtant, il faut bien comprendre que ces vagues d’immigration, qui ont aussi fait et refait l’Europe plusieurs fois dans son histoire, ne sont que le début d’un long voyage pour des millions d’individus qui fuiront non seulement les guerres engendrées par l’homme, mais également, et surtout, les changements climatiques causés par l’homme. C’est alors que les êtres humains n’auront plus d’autre choix que de redevenir solidaires s’ils veulent survivre.

 

 

Format 145X190

192 pages

EAN 9782367601144

18€

Sortie de « France Belgique la diagonale terroriste » avec Asif Arif, préfacé par Marc Trévidic

Ce n’est pas le scénario d’un film. Même si cela y ressemble.
Ce livre est la révélation d’une tragédie : celle des attentats de Paris et Bruxelles. Voici l’histoire secrète des liens sulfureux entre la France, la Belgique et le terrorisme.
Ou comment comprendre les évènements d’aujourd’hui à la lueur de l’immigration, du communautarisme, de la paupérisation, de la radicalisation, de l’islam et de l’islamisation.
« France Belgique, la diagonale terroriste », c’est l’histoire inédite d’un processus occulté et jamais géré, depuis l’immigration des années 1960, jusqu’à la situation des banlieues, de l’islam, de la politique menée depuis vingt ans, du contexte international effrayant, des relations indélébiles qu’entretiennent Europe et monde arabo-musulman depuis deux siècles, de la radicalisation des jeunes et des processus de déradicalisation.

plus 5 euros de frais d’envoi

Prix Nobel de la Paix en Tunisie, une victoire pour l’ensemble des Tunisiens (avec Meriem Ben Lamine

En mars 2012, l’Institut Medea, avec le soutien engagé de deux députés européens, Malika Benarab Attou et Vicent Garcès, de l’Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée, et du Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient, organisait le premier grand colloque international consacré à la Tunisie post-révolutionnaire, au sein même du Parlement européen à Bruxelles.

Avec Meriem Ben Lamine, nous pensions que c’était l’occasion idéale pour montrer aux Européens de quoi était capable la Tunisie. Les intervenants pressentis nous confirmèrent immédiatement leur désir de parler depuis Bruxelles, capitale de l’Union européenne et parfois de la désunion.

Une journée complète de débats avec des invités prestigieux et près de 150 personnes toute la journée nous rassura et sur la détermination des politiques, et sur celle de la société civile, à faire de cette « révolution » un laboratoire de la transition démocratique dans tout le monde arabe.

Parmi eux figuraient: Ridha Farhat, ambassadeur de Tunisie à l’UE, Kamel Jendoubi, aujourd’hui Ministre délégué chargé des relations avec la société civile, Bernardino Leon, à l’époque représentant de l’UE auprès des pays de la rive sud de la Méditerranée et actuel émissaire spécial des Nations unies pour la Libye, Karima Souid, députée Ettakathol, Mabrouka M’barek, députée du CPR, Zied Ladhari, député Ennhada puis porte-parole d’Ennhada et devenu Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle en 2014, Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’université de la Manouba, Vincent Geisser, chercheur à l’IFPO et à l’IREMAM, Hamrouni Nejiba, présidente du syndicat des journalistes, Helé Beji, écrivaine et président du collège international de Tunis, et Raouda Laabidi, présidente du syndicat des magistrats.

C’était une période charnière que l’Europe essayait de comprendre en dehors de toute grille d’analyse passée. Les « Tunisiens » que nous avions invités étaient venus parler aux « Européens », alors que le pays était en plein anniversaire des 56 ans de son indépendance, et que les commissions de l’Assemblée Nationale Constituante ont commencé leurs travaux de rédaction de la Constitution.

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En janvier 2014, une Constitution avec ses avancées et ses lacunes a été votée et a donné naissance à la deuxième république tunisienne. Désormais, la Tunisie n’est plus dans le transitoire. Cette nouvelle phase a donné lieu à des élections présidentielles et législatives en 2014 et l’Assemblée Nationale Constituante est remplacée par l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Aujourd’hui, malgré les difficultés économiques graves persistantes, malgré les assassinats politiques, malgré les attentats violents du Bardo et de Sousse, en 2015, la Tunisie reste debout et enterre seule les « Printemps arabes », qui semble ne lui avoir réussi qu’à elle-seule. Certes, il y avait un contexte favorable mais rien n’est jamais acquis: priorité à l’éducation depuis Bourguiba, fort dynamisme de la société civile, dont le quartet qui tout fait pour éviter la rupture de dialogue entre les partis politiques et que les fruits de la révolution deviennent amers et tournent à la guerre civile comme en Libye.

L’annonce du Prix Nobel au Quartet du Dialogue National tunisien est un encouragement de toute la communauté internationale pour le seul pays du monde arabe qui tient le coup. Alors, il est des prix Nobel comme des concours: le choix du vainqueur est toujours critiqué et suscite toujours pour d’autres des jalousies. C’est un fait: un prix n’est jamais parfait, pas plus qu’une démocratie, tunisienne ou pas, française ou pas, américaine ou pas. Mais ce Prix ne pourrait être remis en cause comme il l’avait été pour Barack Obama (2009) ou encore l’Union européenne (2012), qui enterrait les Grecs.

Le Comité norvégien du Nobel a donc salué la société civile, patronat, syndicat UGTT (Union Générale des travailleurs tunisiens), Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et Ordre National des avocats tunisien qui ont lancé le Dialogue national en 2013 alors que les troubles sociaux et les attentats politiques se multipliaient dans tout le pays. Ce quartet a réussi où d’autres ont échoué, il a pu mettre autour de la même table vingt et un parti politique sur vingt-quatre et avoir leur adhésion sur une feuille de route consensuelle.

L’Union européenne s’empressa de saluer les « lauréats qui montrent la voix », bien qu’elle soit toute concentrée sur la situation en Libye et la tentative de formation du gouvernement d’unité nationale. Le Président François Hollande déclara lui suite à l’annonce que ce Prix Nobel est « un encouragement pour encore soutenir la Tunisie dans les épreuves qu’elle traverse ». Les mêmes félicitations arrivent de différents pays arabes.

Le quartet doit poursuivre son rôle avant gardiste et prouver que ce Prix est bien mérité en responsabilisant l’Etat et les politiques à retrouver les assassins de deux figures politiques majeures: Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, à rétablir les négociations entre le secteur privé et public, et enfin à trouver une issue au conflit né à la suite de la proposition du Président de la République d’un projet de loi sur la réconciliation économique et financière nationale qui divise les Tunisiens de nouveau.