Colloque Université Lyon 3/ Association Poli’gones: 1er mars 2016, 17h-20h

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Conférence n° 1, 17h-20h Amphithéâtre Malraux : « Les facettes mouvantes du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien »

-Monsieur Sébastien BOUSSOIS, docteur en sciences politiques, chercheur associé à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) et au Centre Jacques Berque (CNRS- Rabat), auteur de « Sauver la mer Morte, un enjeu pour la paix au Proche-Orient », Armand Colin, Paris, 2012. Il est par ailleurs cofondateur et président du CCMO (Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient) et travaille sur les sociétés du monde arabe, les transitions démocratiques au Proche-Orient et la question israélo-palestinienne (histoire, eau, société, paysage intellectuel). Il interviendra sur « la construction politique du sionisme comme lent enracinement pratique et concret de l’impossibilité d’un Etat palestinien ».

-Madame Fanny CHRISTOU, est doctorante en géographie et sociologie politique et a réalisé un thèse sur « La territorialisation de la mobilisation politique de la diaspora palestinienne » sous la direction du Dr. Kamel Doraï, à l’Université Américaine de Beyrouth. Elle interviendra sur « la lutte palestinienne et les négociations entre Israël et Palestine ».

Suite du programme à venir

Lyon, France

 

VIDEO DE LA CONFERENCE:

Dans la Revue de Défense nationale de mars 2016

Du sionisme originel à l’impossible État palestinien : la radicalisation politique et sécuritaire d’Israël

Barack Obama déclarait en juillet 2014 dans le quotidien israélien Haaretz : « Les budgets sont serrés à Washington, mais notre engagement envers la sécurité d’Israël demeure à toute épreuve. Les États-Unis se sont engagés à fournir plus de 3 milliards de dollars chaque année pour aider à financer la sécurité d’Israël jusqu’en 2018 » (1). Près d’un an et demi plus tard, Barack Obama renforçait encore plus l’accord de coopération sécuritaire qui unit les États-Unis à Israël, mais avouait dans le même temps le 10 novembre 2015, qu’il jetait l’éponge, et qu’il n’y aura désormais aucune relance possible des négociations israélo-palestiniennes avant 2017. Ce sera donc le rôle de son successeur, républicain ou démocrate. Aujourd’hui la situation est plus bloquée que jamais, avec un gouvernement israélien qui n’a jamais été aussi à droite et à l’extrême-droite, aussi nationaliste et religieux, et une représentation palestinienne divisée entre Hamas et Autorité palestinienne qui se cherche un successeur compétent et constructif. L’opération inédite de renforcement sécuritaire de l’État hébreu, décuplé depuis les révoltes arabes et qui plus est, depuis l’accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et la communauté internationale, n’est que l’aboutissement d’un long processus historique de colonisation des territoires palestiniens, à des fins politiques et économiques puis religieuses et sécuritaires, qui semble aujourd’hui irréversible.

Article complet dans la revue en vente en mars 2016

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