PARCOURS

Sébastien Boussois, né le 28 janvier 1978, est docteur en sciences politiques, enseignant en relations internationales, collaborateur scientifique du CECID (Université Libre de Bruxelles/ Belgique)? chercheur associé à l’UQAM (OMAN- Montréal). Depuis, il est consultant en géopolitique et stratégieterrorisme et prévention de la radicalisation mais également en communication dans le privé (fondations, édition) comme dans le public.

Diplômé en relations internationales à Paris X Nanterre, titulaire d’un Doctorat obtenu en 2007 sur la « nouvelle histoire » en Israël, il vit à Bruxelles où il poursuit ses travaux de recherche sur le Moyen-Orient. Il a publié sa thèse en 2008, sous le titre « Israël confronté à son passé, essai sur l’influence de la nouvelle histoire en Israël » (L’Harmattan, Paris).

Il a travaillé dans le cadre d’un post-doctorat à l’Université libre de Bruxelles sur le sauvetage de la Mer morte, comme enjeu politique régional pour la paix et paradigme des enjeux hydrauliques dans la région. En 2014, il a également travaillé sur les grands enjeux sécuritaires en Israël. Il poursuit également des travaux sur plusieurs thèmes du Moyen-Orient et du monde arabe en général: vie politique en Israël, histoire et étude du champ académique et de ses liens avec la société, identité et genre en Israël et au Moyen-Orient, société israélienne et transformations socio-politiques, transitions démocratiques au Maroc et en Jordanie, question de l’eau dans la région et processus de coopération entre Israéliens, Palestiniens et Jordaniens autour de la question, relations euroméditerranéennes, grands enjeux économiques et énergétiques du Moyen-Orient.

Son ouvrage « Palestinisraël, voyage en pays inconnu » (éditions du Cygne, Paris, 2010) est à la croisée du livre artistique (photographies) et de la chronique littéraire sur le Proche-Orient.

Les fruits de son post-doctorat, « Sauver la mer Morte, un enjeu pour la paix au Proche-Orient? » est paru chez Armand Colin en 2012 et traite des grandes problématiques hydrographiques dans la région, par le prisme du sauvetage de la mer Morte comme outil de coopération entre Israéliens, Palestiniens et Jordaniens. (http://www.armand-colin.com/livre/455689/sauver-la-mer-morte.php).

En 2014, son ouvrage « Israël entre quatre murs, la politique sécuritaire dans l’impasse », lui a permis d’animer un certain nombre de conférences en Belgique, en France, en Algérie, au Maroc, et en Tunisie.

Il a co-créé en 2010 à Paris le CCMO, le Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient, qui regroupe une trentaine de jeunes chercheurs spécialistes de la région, et dont il est le Président. Le premier colloque du CCMO a eu lieu en avril 2011 au palais du Luxembourg sur les Révolutions arabes. Puis une collection des « Cahiers du CCMO » a été lancée et un programme de séminaires sur le Moyen-Orient a vu le jour.

Il organise de grands colloques internationaux comme « La Tunisie face à l’expérience démocratique » au Parlement européen à Bruxelles en 2012, et « Les pays du Conseil de Coopération du Golfe, nouvelles puissances du monde arabe », ouvert par Hubert Védrine, à la Mairie de Paris, en 2013, ou encore « Les villes du monde arabe » à la Mairie de Paris, en octobre 2014. Le prochain aura lieu en 2015, toujours à la Mairie de Paris, sur « Les frontières au Moyen-Orient ».

Il dirige deux collections politiques aux Éditions du Cygne : « Reportages » et « recto-verso » et fait appel à de  nombreux journalistes et chercheurs reconnus. A ce jour, près d’une quarantaine de titres sont parus.

Il collabore à différentes revues dont la revue de l’ENA, Carto et Moyen-Orient, la Revue européenne d’hydrologie, le site de l’IFRI, les Cahiers de l’Islam, la Revue Internationale et Stratégique, Politique Etrangère, La revue le Débat, Les Cahiers de l’Orient, la Revue de Défense Nationale et donne de nombreuses interviews dans la presse écrite, à la télévision, et à la radio.

Pendant trois ans,  il a été conseiller scientifique de l’Institut MEDEA (Bruxelles) et gèrait le site internet, les Midis de la Méditerranée, les grandes conférences, les publications, et la communication du centre de recherches.

Depuis, il a été enseignant en Business Schools (Rouen, Lille), et est régulièrement invité dans le cadre de séminaires universitaires. Ses travaux portent depuis 2016 sur les questions de terrorisme et de radicalisation.

Formateur pendant 2 ans pour l’organisation Unismed à Nice, il est membre du CA et travaille également pour l’organisation de prévention de la radicalisation SAVE BELGIUM à Bruxelles. Co auteur de l’ouvrage « France Belgique la diagonale terroriste », avec Asif Arif, et préfacé par l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, il mène des travaux de recherche sur la dimension euroméditerranéenne de la prévention de la radicalisation, étudie l’évolution des profils de radicalisation en Europe et dans le monde, produit de nombreuses analyses géopolitiques et tribunes sur la situation de l’internationale islamiste, et sur l’évolution à venir de Daech et de ses antennes, et a coorganisé un grand colloque sur les bonnes pratiques de prévention dans le monde à la Villa Méditerranée du 5 au 7 juillet 2017 à Marseille.

Son ouvrage Le naufrage de la Méditerranée s’intéresse à la dimension européenne et méditerranéenne de la question migratoire depuis le début des conflits au Moyen Orient. En 2018, il publie avec Azouz Begag, chercheur au CNRS et ancien Ministre (2005/2007) une « Lettre pour les Jeunesses Arabes », dans la continuité globale de ses travaux: mettre la jeunesse au coeur de la priorité des politiques en Méditerranée, sans quoi nous courrons au désastre.

En 2019, il publie Daech la suite aux éditions de l’Aube et est à l’origine du livre « Il nous reste les mots », dialogue entre Azdyne Amimour, père d’un des terroristes du Bataclan, et Georges Salines, père d’une des victimes, chez Robert Laffont. Le livre a été traduit en anglais, nééerlandais et fait l’objet d’une adaption documentaire.

En 2020, il profite de la pandémie de COVID-19 pour écrire une étude sur « Les Nouvelles menaces mondiales, la grande pandémie du déni », aux éditions Mardaga et fait le lien dans la gestion politique des menaces entre le terrorisme, l’écologie et les pandémie passées et à venir.

Consultant international pour le compte de différentes fondations, en stratégie politique, il produit des études sur l’Algérie d’aujourd’hui, la mémoire de la Guerre d’Algérie en France, les enjeux géopolitiques dans le Caucase, et toute situation géopolitique liée aux grands défis de ce monde: du mandat de Donald Trump et ses conséquences sur le Moyen Orient, à la montée progressive des courants fondamentalistes dans la politique mondiale, en passant par l’évolution du paysage intellectuel autour des question d’Orient, les pays du Golfe, le terrorisme et la radicalisation, le Maghreb en transition.

Il intervient régulièrement sur LCI, RT France, France 24, BFM, France Info, LN24, LCI, Medi 1, Radio Vatican, et publie des tribunes dans le Monde, Libération, la Libre Belgique, le Soir, Marianne, Atlantico, le Huffington Post, Jeune Afrique.