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« Deux minutes pour comprendre le Moyen-Orient », capsule géopolitique sur Youtube

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ma chaîne Youtube. Une chaîne politique de plus ? Non. Son but ? Vous présenter le monde méditerranéen en 2 minutes. 2 minutes, vous me direz = impossible ? Je vous assure que si. Mon idée : expliquer une situation politique en 2 petites minutes, un conflit, un fait d’actu, un fait culturel ou social en peu de mots, mais en choisissant les bons. Faire long finalement c’est facile, faire court c’est autre chose.

Alors je vous donne rendez vous chaque semaine dans « 2 minutes pour comprendre le monde », une vidéo qui sera mise en ligne chaque adresse. Si ça vous plait. Aimez, partagez, abonnez-vous et je vous promet qu’ensemble la géopolitique sera plus simple et le monde plus épatant.

Nouveauté : Je tiendrai compte de vos suggestions comme un défi à relever. Aussi, au fur et à mesure, je choisirai dans vos propositions sur ma page un fait, le vôtre pour l’expliquer à ma manière.

Alors rendez-vous la semaine prochaine pour le premier numéro de « Deux minutes pour comprendre le monde méditerranéen». Le 1er épisode tournera autour de mon prochain ouvrage : le naufrage des relations euro-arabes. En gros, la fin du mythe : non les relations euroarabes ne marcheront jamais si elles continuent à prendre la Méditerranée pour un cimetière matin et une frontière infranchissable et intangible. Souvenez vous Ulysse, souvenez vous ce que cette mer a apporté au monde. Sans circulation, pas de civilisation ! Sans confiance, sans partenariat d’égalité, sans gestion juste des conflits aux frontières de l’Europe, sans prise de responsabilité des réfugiés issus de ces conflits, de leurs conflits, de nos conflits, il n’y a plus d’Europe, il n’y a plus d’idéaux. Alors Homère réveille-toi, fais nous encore rêver comme cette mare nostrum, cette mer qui est le berceau de tout : de nos religions, de nos cultures, de nos civilisations. Rendons lui ses lettres de noblesse, rendons lui sa fertilité plutôt que d’en faire jour après jour le terreau de nos désillusions sur les relations entre les hommes !

La suite ici:

https://www.youtube.com/channel/UCBNNH5EGN4ysBpnb3hz1QjA

 

 

Colloque Université Lyon 3/ Association Poli’gones: 1er mars 2016, 17h-20h

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Conférence n° 1, 17h-20h Amphithéâtre Malraux : « Les facettes mouvantes du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien »

-Monsieur Sébastien BOUSSOIS, docteur en sciences politiques, chercheur associé à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) et au Centre Jacques Berque (CNRS- Rabat), auteur de « Sauver la mer Morte, un enjeu pour la paix au Proche-Orient », Armand Colin, Paris, 2012. Il est par ailleurs cofondateur et président du CCMO (Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient) et travaille sur les sociétés du monde arabe, les transitions démocratiques au Proche-Orient et la question israélo-palestinienne (histoire, eau, société, paysage intellectuel). Il interviendra sur « la construction politique du sionisme comme lent enracinement pratique et concret de l’impossibilité d’un Etat palestinien ».

-Madame Fanny CHRISTOU, est doctorante en géographie et sociologie politique et a réalisé un thèse sur « La territorialisation de la mobilisation politique de la diaspora palestinienne » sous la direction du Dr. Kamel Doraï, à l’Université Américaine de Beyrouth. Elle interviendra sur « la lutte palestinienne et les négociations entre Israël et Palestine ».

Suite du programme à venir

Lyon, France

 

VIDEO DE LA CONFERENCE:

Dans la Revue de Défense nationale de mars 2016

Du sionisme originel à l’impossible État palestinien : la radicalisation politique et sécuritaire d’Israël

Barack Obama déclarait en juillet 2014 dans le quotidien israélien Haaretz : « Les budgets sont serrés à Washington, mais notre engagement envers la sécurité d’Israël demeure à toute épreuve. Les États-Unis se sont engagés à fournir plus de 3 milliards de dollars chaque année pour aider à financer la sécurité d’Israël jusqu’en 2018 » (1). Près d’un an et demi plus tard, Barack Obama renforçait encore plus l’accord de coopération sécuritaire qui unit les États-Unis à Israël, mais avouait dans le même temps le 10 novembre 2015, qu’il jetait l’éponge, et qu’il n’y aura désormais aucune relance possible des négociations israélo-palestiniennes avant 2017. Ce sera donc le rôle de son successeur, républicain ou démocrate. Aujourd’hui la situation est plus bloquée que jamais, avec un gouvernement israélien qui n’a jamais été aussi à droite et à l’extrême-droite, aussi nationaliste et religieux, et une représentation palestinienne divisée entre Hamas et Autorité palestinienne qui se cherche un successeur compétent et constructif. L’opération inédite de renforcement sécuritaire de l’État hébreu, décuplé depuis les révoltes arabes et qui plus est, depuis l’accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et la communauté internationale, n’est que l’aboutissement d’un long processus historique de colonisation des territoires palestiniens, à des fins politiques et économiques puis religieuses et sécuritaires, qui semble aujourd’hui irréversible.

Article complet dans la revue en vente en mars 2016

RDN-MARS

 

CONFERENCE EUROMED IHEDN 17 et 18 novembre 2015 VILLA MEDITERRANEE ET ECOLE MILITAIRE

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(avec l’Amiral Jean-François Coustillère

Les Entretiens d’Euromed-IHEDN à MARSEILLE à la VILLA MEDITERRANEE – Prochain entretien le mardi 17 novembre 2015 

Accéder à l’invitation

Les Entretiens d’Euromed-IHEDN à PARIS à l’Ecole militaire (Amphi Suffren) – Prochain entretien le mercredi 18 novembre 2015
Accéder à l’invitation

 

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Colloque international du CCMO « Frontières au Moyen-Orient », Mairie de Paris, 12 octobre 2015

Le Cercle des Chercheurs sur le Moyen Orient (CCMO), présidé par Sébastien Boussois, a organisé, en partenariat avec Euborderscapes et Pacte (CNRS-Grenoble), son colloque annuel.

Il s’est tenu le lundi 12 octobre 2015 à l’Hôtel de Ville de Paris et était consacré aux  » Frontières au Moyen Orient « . Il a été ouvert parMichel Foucher du Collège d’Etudes Mondiales (Paris) et Richard Schofield du King’s College (Londres)

Programme et affiche du colloque :ici

INTERNATIONAL CONFERENCE ON « BORDERS IN MIDDLE-EAST »

Mairie de Paris, lundi 12 octobre 2015, 9h à 18h30

Hôtel de Ville, 5 rue Lobau, 75004 Paris.

Inscriptions: inscriptions.ccmo@gmail.com

L’actualité du Moyen-Orient soulève de façon récurrente des problèmes et enjeux inhérents aux questions de frontières. Souverainetés, pouvoirs, gouvernance, migrations, mouvements jihadistes, conflits, autant de concepts et de thèmes que le fait frontalier concerne. Le phénomène de l’organisation de l’Etat islamique (EI) ne laisse pas d’interroger la question des frontières au Moyen-Orient.

La territorialisation du mouvement à cheval sur deux Etats, l’Irak et la Syrie, marque-telle, comme le déclare le porte-parole de l’EI, la fin de l’ordre impérialiste incarné par les accords Sykes-Picot ? La pluralité des enjeux que soulève le développement de ce mouvement en est comme occultée. Et notamment en regard d’autres processus à l’œuvre aux frontières à l’échelle régionale. On y observe une double dynamique, avec d’un côté le développement de murs ou barrières frontalières articulé autour d’objectifs sécuritaires (en Arabie Saoudite, mais aussi au Maroc, aux Emirats arabes unis…), alors que d’un autre côté on note la montée de mouvements identitaires (en Libye, en Syrie, en Irak ou au Yémen…) qui contestent les frontières des Etats-nations. Comment expliquer ce paradoxe ? Et surtout avec quels outils l’analyser ?

Historiquement, au Moyen-Orient, les frontières sont la marque de l’arbitraire colonial, quand bien même elles ont été très peu contestées par les régimes en place depuis l’émergence des Etats modernes. Pourtant plusieurs enjeux nationaux à base territoriale, comme les questions palestinienne ou kurde, ainsi que d’autres revendications de minorités ethniques ou religieuses, illustrent ce décalage entre les régimes et leurs sociétés. La frontière, en tant qu’institution, représentation et fait qui s’impose aux acteurs est une clé de lecture à la fois riche et ouverte de par la variété des approches disciplinaires et thématiques qu’elle autorise. Loin de ne traiter que de questions et enjeux de périphérie, les frontières tant physiques que symboliques témoignent de nombreuses relations que l’Etat organise et que les acteurs contribuent à changer au travers de leurs pratiques.

Afin d’ouvrir le débat sur l’impact des frontières autant que leurs usages à divers niveaux de l’espace social, nous voudrions proposer d’aborder cette problématique « frontière » à travers les axes suivants :

– Frontières et conflit : ce premier axe concerne prioritairement les conflits ayant pour enjeu ou localisation des régions frontalières. Guérillas, armées ou mouvements identitaires, tous posent la question des usages politiques et militaires de l’espace frontalier dans toutes ses acceptions.

– Frontières et ressources : cet axe ouvre sur les questions, conflits et organisations des ressources stratégiques que sont l’eau, le pétrole ou le gaz. Les espaces concernés englobent aussi bien les zones terrestres que maritimes, où l’enjeu de la captation économique sert des intérêts aussi variés que les acteurs qui s’y livrent concurrence. – Frontières et pouvoirs : il s’agit ici d’analyser les politiques frontalières des Etats, tant au plan des dispositifs sécuritaires à la frontière, leur évolution et les discours qui les accompagnent que d’observer les effets de toute catégorisation sur les mouvements sur les populations migrantes. A la jonction de ces deux volets, les dispositifs inhérents à la frontière pixellisée (ou frontière-réseau) semblent un angle d’observation fécond depuis l’accroissement des dispositifs technologiques de contrôle existant tant en amont qu’en aval de la ligne frontalière.

– Acteurs et biens aux frontières : cet axe d’étude concerne prioritairement les expériences du passage de la frontière par diverses catégories d’acteurs, de migrants et de biens. Cet angle d’observation interroge les statuts, les effets de seuil autant que les conditions permettant ou freinant la circulation à la frontière. Il pourrait de ce fait inclure également les pratiques clandestines et ce depuis une pluralité de point de vue.

– Frontières et identités : ce dernier axe a pour principal enjeu de cerner les différentes modalités de l’usage de l’espace frontalier, sa réappropriation, son réinvestissement par différentes catégories d’acteurs. Qu’il s’agisse de groupes marginalisés, d’acteurs politiques ou de praticiens des arts plastiques, tous ont en commun de transformer le sens de la frontière, d’en faire un borderscape.

FRONTIÈRES AU MOYEN-ORIENT

FRONTIÈRES AU MOYEN-ORIENT

Range of services

Fields of expertise:

International relations: understanding of the big contemporary geopolitical stakes. 

Country risks analysis: strategic and political analysis of certain target countries, strategic advice and development, political, economic and social prospective.

Areas of analysis: Arab-Muslim World, Terrorism and radicalization, Israel, Maghreb, CCG countries, BRICS.

Cooperation and development: north-south relations, euromed relations.

Skills:

Information and events organization: analysis, communication, management and strategy, networks, project management, teaching, events organization, editing, production of diverse intellectual and political contents.

Analysis and political advice: follow-up and political analysis, press reviews, MOU and press release writing, flyers, websites contents.